CR du CPM N°6 – du 07/01/2024 par Laure

Ce matin, à la CASIM 91, c’est l’arrivée d’une nouvelle… et la nouvelle c’est moi ! Laure

Autant vous dire que je n’en mène pas large…

Mais c’est un grand jour ! Je vais enfin tenter de régler définitivement ma phobie de la moto, alors même que j’adore ça (va comprendre, Charles…).

8H45 – Éric m’a donné rendez-vous un peu avant le début du CPM.

Pile à l’heure. La ponctualité est la politesse des Rois. Merci Éric !

Les premiers échanges sont vraiment bienveillant et rassurant.

Une fois dans la salle, le Président en personne, Sylvain, me remet le livret d’accueil et m’explique le fonctionnement du club, ses valeurs, ses objectifs et tout ce qu’il faut savoir pour bien vivre ensemble.

Puis je découvre l’ordre du jour : les équipements

Moi qui pensais tout savoir, je vais être servie !

Benoit et Victor, présentés par Jérôme, rentrent rapidement dans le vif du sujet.

On parle, normes, étiquettes, EPI (équipements de protection individuelle), et certains, notamment Guillaume et Éric, étayent d’exemples précis la présentation.

Un rappel est donné sur les équipements obligatoires du motard : un casque et des gants.

Le Casque

On apprend que, depuis le 1er janvier 2024, la nouvelle norme européenne ECE22-06 est rentrée en vigueur. Pas de panique, si on possède un casque à la norme ECE22-05, on peut toujours continuer à le porter, en revanche impossible d’en trouver en magasin, la vente en est désormais interdite.

Pour le choisir, il faut prendre en compte le confort de manière générale. Un casque qui génère des maux de tête est à proscrire. Ne pas hésiter à prendre le temps de l’essayer en boutique.

La protection contre le bruit est importante. On peut opter pour le port de bouchon d’oreilles. Il est possible de s’en faire faire sur mesure. Ces bouchons limitent les bruits du vent et de conduite sans réduire ceux de l’environnement (voix, moteur, signaux sonores).

Il existe plusieurs types de casques :

  • L’intégral (protection optimale, confort, isolation acoustique, moins respirant)
  • Le modulable (respirant, double homologation nécessaire pour conduite en position ouverte et fermée)
  • Le jet (respirant, protection faciale et maxillaire moindre)
  • L’intégral cross (réservé à un usage spécifique : enduro, trial, moto-cross,…)
  • Le bol (non homologué pour un usage sur la voie publique)

Les Gants

Ils doivent être renforcés au niveau des articulations, de la paume et pourvus d’une attache, située au poignet.

Il existe des gants dont les 4ème et 5ème doigts sont attachés ensemble afin d’éviter l’arrachement du petit doigt en cas de chute et de glissade.

Les gants peuvent être choisis chauds pour l’hiver et respirants pour l’été.

Pour le circuit, des gants à manchettes longues sont obligatoires.

Le Blouson et ses protections

Là encore, pour guider les consommateurs que nous sommes, une norme est en vigueur. Un marquage spécifique a été mis en place et il comporte des lettres : 5 niveaux C, B, A, AA et AAA. Cela permet de s’assurer de la résistance à l’abrasion et au choc.

Ce qu’il faut retenir c’est que plus il y a de A et mieux c’est !

Mais le motard se devant d’être stylé, le blouson est souvent choisi pour son look. Cependant il doit avant tout protéger en cas de chocs mais aussi des intempéries et du froid.

Son confort est important pour la fluidité des mouvements, il peut être en cuir, en textile et une protection dorsale peut y être intégrée. A noter que cette protection à rajouter est plus pratique mais protège moins la colonne vertébrale qu’une dorsale séparée.

Les Pantalons

Ils sont disponibles en de nombreuses matières et styles (cuir, textiles techniques, jean renforcé avec doublure anti abrasion).

Ils doivent être équipés de protection au niveau des hanches et des genoux.

Les Bottes et les Bottines

Elles doivent protéger les pieds et les chevilles et posséder des renforts au niveau des malléoles.

Après tous ces équipements « classiques » un point à été fait sur les Airbag de plus en plus plébiscités par les motards ainsi que sur les équipements de protection contre les intempéries.

Pour le Airbag, selon les modèles, il peut se porter au-dessus ou en dessous de l’équipement. Il peut être équipé d’une dorsale intégrée.

Il est dit dans l’assistance que certains membres déjà équipés peuvent parrainer ceux qui souhaitent investir et ainsi bénéficier d’avantages notamment en terme d’assurance.

Pause déjeuner

Après la pause, c’est au tour de Minh-Hieu de prendre la parole pour une présentation sur le Comportement En Cas d’Accident.

Un rappel est fait sur l’obligation de porter secours et qu’à ce titre, la loi protège celui ou celle qui se trouve dans cette obligation.

Le sujet est sérieux et Minh-Hieu tient son auditoire. Il rappelle les trois étapes essentielles pour secourir des victimes dans de bonnes conditions :

  • Protéger
  • Alerter
  • Secourir
  • (Il est précisé que la séance se concentrera sur les deux premiers points : Protéger et Alerter.)

PROTÉGER

Se protéger soi-même, se mettre en sécurité, se rendre visible et signaler les lieux de l’accident (gilets jaunes, housse de protection de casque conçue à cet effet, plots, …).

Protéger les autres

Si c’est indispensable et possible, éloigner la (les) victime(s) des zones de danger immédiat.

Minh-Hieu nous le dit : « on est pas des supers héros ! »

Première et seule désillusion de la journée… J’ai failli partir ! D’un coup de cape… évidemment.

ALERTER

Un rappel est donné des différents numéros d’urgence :

17 : Police secours
15 : SAMU
18 : Sapeurs-Pompiers
112 : appel d’urgence européen
196 : Secours en mer
114 : utilisable par sms si incapacité de parler
Ces numéros fonctionnent même sur un smartphone verrouillé.

Afin de rendre l’appel aux secours le plus efficace possible, il faut penser à donner les éléments suivants :

  • Son identité
  • La localisation précise de l’accident (adresse, route sur laquelle on se trouve avec la direction)
  • Les circonstances
  • Le nombre et l’état des victimes
  • Une estimation des risques (suraccident, matières dangereuses)

Minh-Hieu prend le temps d’insister sur l’importance de « on ne raccroche pas sans l’accord de l’opérateur en ligne ! ». C’est à lui de prendre la décision d’arrêter l’appel.

Minh-Hieu alerte également sur le phénomène connu appelé « effet tunnel ».

Une brusque montée d’adrénaline peut provoquer une confusion et un manque de clarté mentale à mettre en œuvre des actions pourtant jugées simples.

Et c’est sur ces informations importantes que s’achèvent cette journée Casim.

Mais comme ici la convivialité est de mise, les tables bougent, les galettes font leur apparition, les boissons sont servies et je me dis que j’ai bien fait de choisir ce club de la Casim 91.

L’ambiance y est vraiment vraiment sympa.

Merci très sincèrement à vous tous pour cette première journée !

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